Les annexes


Elles précèdent et suivent le texte d’un livre dans l’ordre habituel suivant :

Grand Titre

L’avant-texte

page 1 : page de garde (vierge)

page 2 : page de garde (vierge)

page 3 : page du Faux-titre (comporte le titre seul)

page 4 : page destinée aux œuvres antérieures de l’auteur

page 5 : Page du Grand-titre (auteur, titre, éditeur, année)

page 6 : page destinée au copyright, au numéro ISBN

Viennent ensuite, s’il y a lieu, le sommaire, les pages de l’avant-propos puis celles de la préface.


Bibliographie

L’après-texte

- la postface

- les notes de fin d’ouvrage

- la bibliographie

- l’index

- la table des illustrations (avec les crédits)

- la table des matières

Tout comme pour le texte, chacune de ces rubriques doit commencer en belle page.

Si l’avant-propos, la préface, la postface et la bibliographie, éventuellement fournis par l’auteur, sont mis en page de façon classique, il n’en va pas de même pour le sommaire, les notes de fin d’ouvrage, l’index, la table des illustrations et la table des matières.

En effet, ces éléments dépendent de données dites « dynamiques » qui ne peuvent être connues qu’à la fin de toute la mise en page.

C’est l’utilisation de marqueurs, invisibles dans le texte, qui permet au logiciel de connaître, in fine, le numéro de la page sur laquelle ils se trouvent. Selon le type de marqueur utilisé (chapitres, sous-chapitres, illustrations, mots ou phrase à commenter, etc.) des tables, index ou sommaire pourront être générés automatiquement et leur mise en page sera ensuite réalisée grâce à des feuilles de style adaptées à chaque cas.

Comme le nombre de pages d’un livre doit être égal à un multiple de quatre (c’est une contrainte impérative de l’imprimerie), l’adjonction de pages blanches supplémentaires dans le livre est souvent requise. Sans la gestion dynamique des marqueurs, qui va permettre de recalculer et corriger automatiquement tous les numéros de pages, la modification manuelle de tous ces documents serait fastidieuse à réaliser et génératrice d’erreurs.


Généralités sur le foliotage ou pagination :

Chaque page est comptabilisée et possède son numéro, attribué par le logiciel qui le gère en temps réel.

Mais toutes les pages ne portent pas leur numéro.
Il s’agit des pages qui précèdent le début du texte proprement dit, des pages blanches, de la dernière page de chaque chapitre, même si elle contient du texte, et des pages de début de chapitre si elles ne portent que le titre ou, sinon, au cas où leur numéro serait situé en en-tête.


Les notes de bas de page :

Notes de bas de page

Elles ne sont pas à proprement parler des annexes puisqu’elles s’insèrent dans le corps du texte, mais elles représentent une difficulté supplémentaire dans la réalisation d’une mise en page harmonieuse.

Une note de bas de page implique la mise en place dans le texte d’un « appel de note », généralement un nombre, placé en exposant à la droite du mot ou de la phrase à commenter. La note explicative correspondante doit se trouver au bas de la même page que l’appel, en caractères plus petits que le corps du texte et séparée de celui-ci par un court filet maigre.

Vous pouvez aisément imaginer qu’une modification de texte, en amont comme en aval de l’appel de note, puisse faire basculer celui-ci sur une page voisine, entraînant de facto la note de bas de page dont l’emprise sur sa nouvelle page va éventuellement décaler à son tour d’autres appels de note.

Une fois encore vous constaterez la nécessité d’éviter de modifier une mise en page qui, au-delà d’une correction orthographique résiduelle, pourrait en être anéantie.


Pile de livres
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